Passerelle du pôle d’échange multimodal de la gare

Place Gare de Laval, 53000 Laval

1102

Programme

Construction d’une nouvelle passerelle reliant les différents quartiers de la ville par-dessus les voies ferroviaires.

Concepteurs

  • DIETMAR FEICHTINGER Architectes

Commune

  • Laval

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Commune de Laval

Thèmes

  • Mention

Année de réalisation

2018

Surface(s)

Total 165,5 mPasserelle 96m Rampe 69.5m Portée libre25.3m, 24.4m, 18.1m Largeur10.6m, passage libre 8.0m

Coûts

Montant Travaux : 5 070 000 €

Documents

Le programme consistait en la coordination avec le projet d’aménagement du Pôle d’Échange Multimodal (PEM) et des abords des espaces publics. Désenclavant les zones derrière la gare, la nouvelle passerelle, large et spacieuse accessible aux piétons et aux cyclistes, est conçue comme une promenade reliant des quartiers de la ville. Partiellement couverte, elle est confortable pour le voyageur qui transite entre les quais grâce à sa coque de protection à l’ouest. Entièrement ouverte à l’est, elle relie la promenade qui surplombe la nouvelle gare routière offrant des vues imprenables sur la ville.
La passerelle, revêtue d’un platelage en chêne massif, s’étend sur 95 m grâce à une structure métallique constituée de deux poutres-caissons longitudinales reliées entre elles par des poutres en T tous les 2,3 m. D’une largeur de 8 m, elle est accessible par 3 ascenseurs, 3 escaliers, une rampe. A l’ouest, la promenade est protégée par une émergence verticale du pont surmontée d’un écran de verre de 1,80 m, derrière lequel sont installés des brise-soleils en chêne laminé. A l’est, la protection est assurée par un débordement horizontal de 1,50m combiné à une rambarde transparente.
La passerelle est soutenue par des piles très fines, capables de se déformer pour absorber les distorsions liées à la température. Choisie pour sa résistance et sa durabilité, la structure du toit qui couvre la moitié de la largeur du pont, le revêtement et le tablier sont en chêne. Les bois naturels français ont la même qualité technique en termes de durabilité qu’Ipé. L’utilisation de bois locaux contribue à minimiser l’empreinte CO2 et évite la déforestation.