Cette maison d’habitation principale a été réalisée entre 2017-2020 sur une exploitation agricole, non constructible, bénéficiant d’une dérogation, dans un rayon de 90m du hangar d’exploitation. Construite sur une zone agricole en concertation avec l’Architecte Conseil et le Paysagiste Conseil de l’État positionnés à la DDT, l’architecte s’est vu confier une mission complète (avec exe et opc).
Sur une parcelle de plusieurs hectares, perchée sur les hauteurs d’un relief, posée au milieu d’un champ, la maison sur un seul niveau, se replie pour laisser place à une cour à ciel ouvert, à l’abri des vents et des regards. Sur le champ, sans annexe et sans aménagement paysager, elle apparaît comme suspendue dans l’immensité du paysage de campagne. La petite cour, évoquant celle d’une ferme, se mure au sein d’une construction qui se donne pleinement à son environnement.
L’impact visuel est limité par une construction de plain-pied, et la tonalité des bardages bois. L’approche environnementale est justifiée : bilan carbone et recours au matériau bois, récupération des eaux pluviales, chauffage par poêle à bûches et pompe à chaleur.
L’identité agricole de la parcelle en regard du grand paysage est conservée en s’interdisant des aménagements trop invasifs.
Fenêtre sur cour
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